:: Lectures Fanzineuses ::

Pitch : Narcissique, égocentrique, dragueur, volage, sexy, ingrat, coureur, bruyant, imbu de lui même.
Ce mec est impossible à vivre et je le cotoie durant toute la semaine... et je n'ai pas le choix.
C'est mon chef.
Antoine est assistant d'attaché de presse et la vie n'est pas rose tous les jours quand on a un supérieur cavaleur, surtout avec les stagiaires.
Malheureusement, ce n'est plus son seul problème.

Je me suis couchée cette nuit bien décidée à effacer mes idées moroses et lire quelque chose pour penser à... autre chose. J'ai donc (enfin) pris Never After. 38 pages A5 bien aérées c'est rapide à lire, me dis-je. Et comme c'est un one-shot, je pourrai le finir sans ajouter un énième fanzine à ma pile de choses à finir de lire. Autant dire que je ne commence pas dans les bonnes conditions... Et pourtant, je me suis endormie après ma lecture avec un petit sourire satisfait :3

L'histoire est classique mais largement suffisante pour un petit one-shot joliment mené. Après avoir lu Our unknown feelings de Charlie-Audern, j'ai découvert que beaucoup de personnes n'appréciaient pas l'écriture au présent et à la première personne du singulier. Personnellement, j'aime ce type d'écriture, directement plongée dans la tête du narrateur qui va me permettre d'avoir ses pensées en temps réel et uniquement les siennes face aux situations et aux autres personnages perçus alors par son regard, cette impression de se parler à soi-même en permanence dans laquelle j'excelle aussi, interférer de ses propres remarques, exclamations et ressentis non romancés :3 Et pour le coup, Tony (Antoine), le personnage principal a pile mon auto-dérision et mon sarcasme >u< Donc, oui, je me suis bien fait plaisir à lire la petite histoire de ce jeune homme. J'ai apprécié l'utilisation et la présence de ce lieu de travail indispensable comme du bar récurrent où Tony va oublier ses journées de boulot "merdiques".  Marc, le responsable est un cliché sur pattes, mais tout à fait crédible puisque vu par les yeux de Tony qui ne cherche qu'à le démystifier.
Donc, oui, tout ça se tient très bien et c'est une lecture qui m'a bien plu et diverti, sans prétention, ce n'est pas de la grande littérature mais qui atteint son but de divertissement. Quelques coquilles/fautes qui traînent encore je crois sinon rien de bien méchant à dire. En plus, si mes souvenirs sont bons, je crois qu'il est à deux euros. Autant dire une peccadille en salon : D
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Pitch : Du haut de ses treize ans, Batsian joue les agents doubles. Fiston idéal dans le monde normal, il écume l'autre monde, celui des bas fonds et de la mafia sur ses moindres temps libres, à la recherche de son grand-frère disparu.
Mais ne dit-on pas que ce qui est invisible est toujours caché en pleine lumière... ?

Le webcomic est en ligne entreuxdeux.smackjeeves.com/, mais je n'aime pas lire en ligne.
Alors, évidemment, la version papier à Comic Con était une excellente opportunité puisqu'en grande supportrice de Maiwenn, je ne pouvais pas échapper à un nouveau titre et, surtout, conséquemment substantiel (comparé à tous les précédents petits one-shots que j'avais pu lire). J'ai donc pris le fanzine d'office au salon. Pourtant, il m'a fallu un mois pour me mettre à la lecture...
Je sais vaguement que ça va parler de mafia. Et une connexion "tontons flingueurs" se fait quelque part dans ma tête. Ce n'est pas trop un sujet de prédilection en ce qui me concerne. On est prévenu que c'est dessiner du fond du canapé. Je ne suis pas foncièrement exigeante sur la qualité du dessin mais quand je sais comme du crayonné peut facilement être désagréable à la lecture... Bref, oui, ce n'est pas plus à reculons que j'y vais, le fanzine reste là à attendre.
Aujourd'hui est un jour nouveau, le ciel est peut-être plus bleu, ou bien ai-je des choses trop repoussantes à faire, je prends l'opportunité pour me détendre sur... Ah ben tiens alors, si je lisais Be Twin ?!
Ok... Englouti, scotchée, dévoré, happée, irrémédiablement enthousiasmée par ce tome.

Pour le coup, j'ai envie de dire que la couverture n'est pas tout à fait à la hauteur de ce que contient le livre !!!
Whouah ! Je commence par quoi ?
Le dessin ? On oublie bien vite que c'est du crayonné, c'est propre, c'est beau ! Les persos ? Ils sont nettement plus classieux à l'intérieur ! J'ai toujours plutôt affilier Maiwenn à des sujets plus natures, plus à l'aise avec les animaux (et insectes x'3) mais là, je suis fan de Batsian et d'Amelly, et j'ai rarement des crushs sur des personnages leurs designs, leurs attitudes. L'univers ? Les décors ne sont pas faciles à faire. Après, il y a les décors qui meublent bien, voire très bien. Mais avoir l'impression d'être réellement dans un univers palpable ? Je ne saurais pas expliquer mais l'immersion que j'ai ressenti là. Ne même pas pouvoir me dire, c'est beau ou quoi, ne pas réaliser l'univers parce qu'on y est, tout simplement. Je me doute que ce ressenti est plus que subjectif, mais wow. L'histoire est simple et ne va pas chercher dans les mégas complots et une représentation d'un univers mafieux underground qui voudrait absolument nous en mettre plein la vue. On a juste deux personnages avec leurs petits soucis personnels et leur propre quête dans un univers plus vaste et ça fonctionne. Le récit est rythmé par une action soutenue et pourtant, on n'est pas sur un grand huit à en avoir le tournis et l'aspect humain est loin d'être en reste. Et nom de Dieu ! Toutes ces idées pour mettre les personnages en relation *o* J'aime beaucoup ce dosage entre l'action et la parole. Même les "pnj" sont extras >u< Ces persos secondaires à l'apparition furtive, récurrente ou pas, mais qui ont assez de présence pour les retrouver avec plaisir dans les strips qui parsèment le tome. Le parallélisme et les échos entre Batsian et Amelly, que ce soit dans l'action ou la mise en scène, les cordes de l'histoire qui s'emmêlent habilement, naturellement...
Si j'ai précédemment lu des one-shots oniriques/métaphoriques de Maiwenn jusque-là, le passage à un récit d'action conséquent est ici un pari gagné.

Je crois que j'ai envie de dire Merci à Maiwenn pour ce tome...
Cette année, les fanzineux m'ont fait Noël en juillet ♥

Pitch : Enfant, Asami Kitaro a vu son père tuer sa mère avant de tenter de l'assassiner elle-même et se suicider à son tour... Échappant de justesse à la mort, elle grandit, repliée sur elle-même et hostile, même violente face aux autres. Surtout les garçons. Elle a maintenant seize ans et entre au lycée. Et quelqu'un semble bien décidé à la sortir de sa bulle. Un garçon à l'air... plutôt idiot, Mitsuru.
Bon, alors là, je suis juste carrément soufflée. De base, j'aime beaucoup les dessins aux feutres de Shizuka qui est une deviantartiste que je suis avec régularité. J'apprécie la personne avec laquelle j'échange de temps à autres par messages interposés. Est-ce que ça influe ? Je ne crois pas trop. Du moins, j'essaie de rester objective. J'ai adoré le premier tome de Color of the Heart.
Comme moi auparavant, Shizuka passe par MTKC-Kejhia pour publier son manga, autant dire qu'on a un volume assez conséquent des cinq premiers chapitres à se mettre sous la dent ! Le dessin, la mise en page sont super agréables. Et l'histoire, à ce stade, joue magnifiquement des cordes du shoujo et du drame ! Et noooooooooooon !!!! Ce cliffhanger de fin de volume ??!! ToT !!!!!!! Je ne vais spoiler : les personnages sont supers attachants, la narration est bonne et prenante, c'est très fin, à la fois léger et drôle et pourtant on sent le drame derrière. Tout ça dans du travail d'amateur ?! J'ai juste envie de dire toutes mes félicitations pour ce premier tome très réussi et tous mes encouragements pour la suite qui n'arrivera jamais assez vite /o\ !  J'avais de gros espoirs en visitant la galerie de Shizuka, mais le manga a juste enfoncé le clou et va au-delà de mes espérances Une très bonne découverte de cette Comic Con 2012 !
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► Et pour en savoir plus, aussi : kejhia.net/index.php?option=co…

Englouti en une fin d'après-midi. Oww ! Un récit qui me laisse contradictoirement d'accord avec moi-même. Un pitch qui tient en une phrase au dos de la couverture : "On ne tue jamais assez par amour."
Le récit commence sur Thomas, qui débarque en plein Harajuku, avec simplement son book sous le bras. Le restant de ses affaires tenant dans une consigne de la gare. Il cherche un peu et finit par trouver ce qu'il cherche : un petit salon de coiffure, presque décalé dans le décor. Camomille en est le nom.

L'histoire se lit très bien. L'écriture est plaisante à mes yeux. Je me laisse porter par ma lecture et découvre les personnages et les situations classiques et assez stéréotypés pour les intégrer facilement sans tomber non plus de trop dans l'excès néfaste de clichés. Je reste personnellement ébahie par la manière dont le récit flirte avec la limite. Mon expérience en temps que lectrice m'a montrée si cruellement comme il était facile de tomber du mauvais côté y_y Je ne développerai pas trop pour ne pas spoiler, c'est un thriller avec des secrets pour tous les personnages, j'ai surtout envie de parler du pourquoi ce livre m'a plu (en plus de cet adorable travail d'équilibriste et de l'histoire elle-même).

Quand j'aborde Mortelle Camomille, je ne connais pas du tout Akiko Murita et ses écrits. Je ne sais pas sur quoi je vais tomber. Je lis plaisamment l'histoire et en ressors avec l'impression de lire les débuts d'un auteur qui me promet non seulement de belles choses mais de faire surtout un bout de chemin ensemble. L'histoire se tient, tout est là. Mais toujours cette impression de jeu d'équilibriste. Je l'ai dit, l'histoire se tient, on a ce qu'il faut pour intégrer ce qui se passe et les personnages avec plaisir, et pourtant, à plusieurs reprises, j'ai eu l'impression que les choses auraient pu être un peu plus développées, prendre un peu plus de temps (ça, c'est le côté scénariste/metteur en scène qui ressort >u<). Pourtant, tout est là. Et cette impression de manque, n'est pas désagréable... Mais c'est bizarre ça ! Un manque, c'est désagréable normalement, non ?  J'ai dit contradictoire au début, hein, je le rappelle >u< !
Oui, tout ça passe parce que j'ai eu la sensation de lire un auteur qui m'invite à ses débuts : de la timidité, cherchant ses limites mais avec le bon goût pourtant de ne pas tomber du mauvais côté. Et ça, c'est une très agréable sensation. L'histoire est sympathique, menée sans prétention qui tomberait à plat, les personnages ont une vie, il n'y a pas d' erreurs récalcitrantes qui pourraient me faire fuir en moins de deux (et pourtant, je me sens difficile à ce sujet >u<). C'est une invitation en toute humilité et j'en ressors juste avec l'envie de lire les prochains textes d'Akiko Murita pour continuer le chemin et voir l'auteur grandir encore, prendre confiance et pousser les limites, s'affirmer. Bref, une très belle découverte.

Découverte d'autant plus belle avec le recueil de nouvelles Coups de sangs de RomansFrancophones auquel Akiko Murita participe. Et en lisant Sortir du cercueil, je me sens dans mes petits souliers ! Oui, Akiko Murita a écrit d'autres titres depuis Mortelle Camomille. Et Sortir du cercueil se montre bien plus poussé, de la prise de risques et ça me plaît. Et je me dis : Wéé ! Le chemin est là !  Ça fait plaisir à voir ♥

Un recueil de nouvelles sur les Vampires... Sérieux ? Vous n'en avez pas marre des vampires ?...
Bah non ! Personnellement, je ne suis pas trop les mouvements qui passent. Ma culture vampirique ne dépasse pas Buffy >u< Ah, si, j'ai lu Twilight... En partie >u>;; Donc, j'imagine que sur ce coup-là, mon avis est encore plus décalé /o/

Je prends le livre en main. J'ai quand même de gros à priori... Quatorze textes amateurs, ça multiplie par quatorze le risque de refaire une allergie à l'écriture amateur... Allez ! Je viens de lire Mortelle Camomille qui a fini de faire sauter le verrou précédemment bien émoussé par Our Unknown Feelings de Charlie Audern, même pas peur ! Je me lance ! ...Ok, le téléphone qui sonne alors que j'entame à peine la seconde page de la première nouvelle me tire des grognements puis des excuses pour raccrocher très vite et reprendre le fil de ma lecture !

N'étant pas du tout au fait de la culture vampirique et de tout ce qu'on peut trouver sur le sujet, j'avoue, la lecture de ce recueil m'a comblée. Je détaillerai plus personnellement auprès des auteurs, je ne vais pas faire les quatorze textes ici, mais le rendu d'ensemble est superbe. Chaque auteur a abordé son histoire et sa vision des vampires différemment et il y a de tout. Comme le promet le pitch au dos de la couverture ! De toutes les époques, du plus classique à des visions totalement différentes, parfois du monde lui-même. Le thème "vampire" peut être principal ou anecdotique, prétexte. C'est, en ce qui me concerne, une très belle compilation. Et concernant les écrits eux-mêmes, certains auteurs m'ont juste fait tomber à la renverse ! Que ce soit par le style d'écriture, le sujet ou la forme de leur texte.

Bref, je soutiens à mort l'initiative du groupe et attends le prochain avec impatience pour découvrir de nouveaux textes, de nouveaux auteurs ou revoir certains ♥

BJD Stories#2, faudrait pouvoir en manger tellement c'est bon =3
À la base, Solkeera est une dessinatrice qui a viré du côté obscur des BJD. Côté obscur où ses poupées ont pris vie et caractère, s'exprimant bien vite dans des photostories qui donneront envie à leur propriétaire _{- de devenir chèvre mais c'est une autre histoire -} mais surtout de revenir à la BD avec ses BJD/personnages !
Qu'on se rassure, le fanzine est assez bien monté pour ne pas avoir à connaître par cœur toutes les photostories pour comprendre les histoires ! J'ai moi-même peu eu le loisir de me mettre à jour ces derniers mois (kof ! kof ! années) et je n'ai pas eu le sentiment d'être perdue en lisant ni de tomber dans une private joke inaccessible. Je ne suis même pas BJDiste >u< ! Ce n'est pas une mauvaise idée de s'intéresser peut-être au BJD Stories #1, même si ce n'est pas une nécessité.
Alors comment est-ce qu'on ne se sent pas perdu en abordant un monde peut-être inconnu et des personnages qui ont déjà tellement de vie derrière eux ? Et bien c'est là que c'est génial parce que le fanzine contient des petites histoires individuelles complètes ! Et pour les quelques références qu'il faudrait connaître, Solkeera nous pose des mini BD d'inter-chapitre à mourir de rire >u< Si je dis là-dessus que c'est bien dessiné, est-ce que je dois encore en rajouter ? S'il est des fanzines à avoir, celui-ci en ferait partie =3

Des yokais, des familles-clans amis ou ennemis, des pouvoirs, univers mythique et mystique, bonjour !
Le premier tome de cette petite série est une introduction et nous pose le personnage principal, Namida, de retour dans son village d'enfance, alors qu'elle en a très peu de souvenirs, voire, pas du tout.  Comme toute introduction, elle amorce l'histoire, donc il serait hasardeux de se fixer un avis positif ou négatif.  En tout cas, j'ai eu envie de taper Elyann d'arrêter le livret là alors qu'on va enfin avoir un début d'une partie d'explications !!! Grouaaaaar ! J'attends donc la suite pour en savoir davantage sur ce qui se trame là-dessous =3 En tout cas, ayant l'habitude des travaux d'Elyann, je vois le soin apporté aux planches comme toujours et le style que la miss développe depuis un moment qui s'affirme =3
Ah si, j'ai un petit point négatif : je ne suis pas coutumière de la langue ou du folklore japonais. Il y a un mot utilisé à deux reprises sans que ça ait l'air foncièrement important, mais je ne sais pas du tout ce qu'il veut dire. Une petite note/astérisque pour les néophytes, si d'autres mots typiques devaient être utilisés, serait un bon point °w°;;; Moi, je suis une fan de Stargate, quand on m'écrit tori, je cherche la Terre ou un rond planté sur un triangle x'D

Impossible de ne pas croiser les travaux de Nine et ses personnages de Black Velvet quand on traîne ses guêtres dans le milieu BL français amateur (remettez les mots dans l'ordre qu'il vous plaira !)
Le dessin, plus typé que ce que l'on peut trouver dans un BL habituel, sera au goût de chacun mais on ne pourra nier le soin apporté à ces planches =3
Concernant l'histoire abordée dans ces deux premiers chapitres, une fois n'est pas coutume, j'ai eu du mal à accrocher. Ce n'est pas tant une question d'histoire, plutôt de rythme. L'histoire se veut plutôt réaliste, c'est un drame, le ton lancinant est un choix normal. Mais c'est surtout de la lenteur que j'ai ressenti. Deux chapitres pour poser et poser encore les clichés qui servent de base aux personnages -qui ne seront développés que par la suite même si on en a déjà un peu plus pour Ryohei- et au final très peu d'actions pivot... Il se passe assez peu de choses à mon goût au bout de ces quatre-vingt pages qui auraient pu tenir en beaucoup moins et je me demande où ça va comme il n'y a pas encore de nœud dans l'intrigue.

J'ai pu lire que ce premier opus avait été coupé à ce moment pour des raisons d'ordre "technique" plutôt que scénaristique. Je comprends parfaitement ce type de contraintes, maintenant, de mon point de vue, c'est assez préjudiciable dans ce cas-ci, où j'attendais d'autant plus mon susucre avant de refermer le livret. Alors, je prendrai certainement le prochain tome pour voir l'intrigue se nouer et savoir ce qu'il en est exactement avant de me fixer.
Je précise bien que c'est un avis purement subjectif et personnel et que je suis plutôt du genre à dessiner des choses qui bougent dans tous les sens, où ça crie et se tape dessus sans vergogne, où ça va même parfois trop vite, ça joue aussi je pense <'D Et d'autres de mes proches -qui ont souvent les mêmes goûts que moi- ont lu et aimé Black Velvet. Donc, c'est vraiment personnel comme avis =3

Mot d'ordre : Kawai ! Ce qui n'est pas trop ma tasse de thé en fait, mais le trait de Charln est largement appréciable =3 Ouverture par une tripotée de petits strips de la demoiselle, joliment dessinés, parfois drôles, parfois un peu private joke je pense >u<"" ; Lili qui suit dans la foulée avec des petites histoires en une page/strips, puis croquis et aperçus d'un projet à venir. Arrive enfin le morceau consistant du fanzine : la première partie de Onegaishimasu par Haru et Shanti qui nous racontent les mésaventures de Camille eeeeet... je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler mais le début m'a laissé frustrée de ne pas connaître la suite ! Donc, je crois que c'est un bon point, héhé ^^" BD suivante, Haru récidive en publiant Vole PetitPiou, une très jolie petite BD en douze pages et surtout drôle, que j'ai pris plaisir à retrouver ^^

Somme toute, je trouve que c'est un très bon petit fanzine, pas cher, avec du kawai, du léger mais pas que, du joli dessin, des BD..... Breeeeeeeeef, j'ai bien aimé ♥

^{Puchi Usagi Team}

Bon, on va dire que je suis une vendue vu qu'il s'agit (entre autres) du fanzine de Junie-Junette et EphemeralComic mais m'en fiche ! J'assume ♥
Le point négatif : le prix ! 8€ pour un plié agrafé, en France, ça fait un peu cher -surtout pour ma bourse de pauvre -
Les points positifs : mais j'estime personnellement que ça vaut le coup *-*
Les planches d'Ephemeral dessinées par Shin sont disponibles sur son compte, mais avoir une version papier et en français, surtout avec des skills pareils, ben moi je veux bien faire l'achat ! Aussi bien pour faire plaisir à mon côté fangirl que dessineuse qui fait de l'espionnage industriel regarde pour voir comment c'est fait  =3 La BD de June, Renard et Corbeau, est tout simplement un hommage à l'envie de bien faire : une petite histoire originale, drôle et touchante, qui se tient très bien et, point bonus, le soin apporté aux planches est juste indéniable et fait rudement plaisir.  Après le crush sur Ephemeral et Renard et Corbeau, nouveau crush sur Histoire d'un voeu, une petite histoire fantastique à l'humour noir qui m'a juste mis le cerveau en ébullition ! Le seul que l'on pourrait mettre au piloris, c'est Aox, qui nous offre quelques superbes planches avec Log #1avant de sombrer dans la maladie et lâchement nous abandonner frustrés !! Méchant !!!!!!!! Question BDs, n'avoir que du bon dans un fanzine collectif, c'est un sacré challenge !
Je vous ai parlé des BDs, mais est-ce que je vous ai parlé des strips entre les BDs ?? Le fanzine est rythmé par une ribambelle de strips qui ont la bonne idée d'éviter de sombrer dans la private joke (à part un ou deux clins d'oeil) ! Et si les plus difficiles d'entre nous ne rient pas au moins une fois ^{(menteurs !)}, j'imagine que le trait de Shin suffira à faire plaisir à leurs mirettes quand même =3
Je vous ai parlé des BDs et des strips, mais est-ce que je vous ai parlé des croquis ?? Parce que oui, des pages de croquis à tomber raide ici et là, ça se mentionne aussi ! Et c'est une nouvelle fracture visuelle (dans le bon sens du terme, héhé !) et les plus infiltrés d'entre nous pourront même jouer à trouver les intrus !!
Je crois qu'on l'aura compris, j'ai été totalement conquise par ce fanzine qui fourmille de contenu et de qualité, où l'on découvre en regardant un peu plus qu'il y a encore des trucs cachés et qu'on n'avait pas vu au premier abord pourtant déjà plaisant. Ce que je me demande c'est : avec une barre aussi haute, pas trop de pression pour la suite les filles ?!

Le site de Rainbow Toast

Une excellente parodie de Yaoi que je trouve personnellement très réussie >u< En tout cas, moi, j'ai bien ri C'est du Pandaka, ça ne se prend pas au sérieux mais le travail est bien fait (dessins et histoire), c'est pas cher, alors je ne vois pas ce qu'on peut demander de plus ^u^ !